Le DPE est essentiel pour juger la consommation énergétique d’un logement. Il est d’ailleurs requis lors de toutes les transactions, et ses résultats doivent apparaître sur les annonces immobilières. Mais pour bien l’interpréter, il est important de comprendre deux notions clés : l’énergie finale et l’énergie primaire. Ces deux indicateurs peuvent prêter à confusion, car ils ne mesurent pas la même chose.
L’énergie finale correspond à l’énergie que vous utilisez dans votre logement. C’est celle qui apparaît sur vos factures : électricité, gaz, fioul, bois, etc. Elle désigne la quantité d’énergie effectivement livrée à votre domicile pour vous chauffer, cuisiner ou vous éclairer. En d’autres termes, c’est l’énergie « consommée à la prise », après transformation et transport.
L’énergie primaire, en revanche, prend en compte toute l’énergie nécessaire pour produire, transporter et distribuer cette énergie finale. Par exemple, pour produire 1 kWh d’électricité, il faut généralement consommer environ 2,5 kWh d’énergie primaire (en raison des pertes à la production et au transport). Cette notion permet donc d’avoir une vision plus complète de l’impact environnemental d’un bâtiment.
Le DPE s’appuie principalement sur la consommation en énergie primaire pour évaluer la performance d’un logement. Cela permet de mieux comparer différents modes de chauffage et de privilégier ceux qui ont le plus faible impact global, même si leur coût sur la facture est équivalent. Ainsi, un logement chauffé à l’électricité peut avoir une note DPE moins favorable qu’un logement au bois, à consommation finale égale. De plus, cela permet d’offrir une évaluation objective, basée sur le logement, et non sur la consommation de chacun.